Le Krav maga

Le Krav-maga (קרב מגע)

Le krav-maga n’est pas un mélange de différents arts martiaux et n’est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d’efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution.

On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds poings, du jiu-jitsu et de la lutte. 

Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n’est ni la compétition, ni une pratique culturelle et physique. À cela s’ajoute l’absence de règles à priori et les priorités. 

La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualités physiques particulières et n’est donc pas réservée à des troupes d’élites.

La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d’action.

Des cours sont donnés depuis longtemps aux enfants, même si beaucoup émettent des réserves sur l’ambiguïté des « coups aux parties ».

Imi Lichtenfeld, le Fondateur

 

Bratislava, ville active de l’Empire austro-hongrois, abritait à l’instar de nombreuses villes d’Europe de l’Est, une importante communauté juive ashkénaze.

 

Samuel Lichtenfeld était détective et instructeur en chef de la police départementale, devenu célèbre pour ses nombreuses affaires élucidées et son enseignement du self-défense1. Son fils Imi, né à Budapest en 1910, s’inspira grandement des activités de son père. Il remporta de nombreuses compétitions en lutte, boxe et gymnastique.

 

Lorsque, dans les années 1930, le fascisme fit son apparition, Imi réunit autour de lui un groupe de jeunes athlètes dont la mission était de protéger la communauté juive locale. Il prit part à de nombreuses bagarres qui lui firent prendre conscience des différences entre les compétitions sportives et les « combats de rue ».

De par son action, il devient vite impopulaire auprès des autorités locales, et commença en 1940 un périple de 2 ans qui le mena finalement en Palestine, après un passage dans les troupes britanniques.

Il rejoignit alors la Haganah, formation para-militaire juive préfigurant la future armée israélienne. Il fit partie des troupes de choc, le Palmach, où il enseigna la lutte, la gymnastique et les bases de l’autodéfense.

Les 7 Principes du
Krav-Maga

  1. C’est un principe de prévention de bon sens : éviter de se retrouver dans une situation dangereuse, par exemple si l’on fait de l’auto-stop, éviter les individus peu engageants; éviter de traverser à pieds un quartier dangereux en ville ..
    .
  2. C’est un art de self-défense basé sur les réflexes naturels du corps humain.
  3. Son but est de se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
  4. En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
  5. On utilise les points sensibles du corps humain (yeux, gorge) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.
  6. Essayer d’utiliser tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps.
  7. Pas de loi, aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, tous les coups sont permis.

La priorité du
krav-Maga

  1.  Le but est de se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
  2. En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
  3. On utilise les points sensibles du corps humain (yeux, gorge) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.
  4. Essayer d’utiliser tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps.
  5. Pas de loi, aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, tous les coups sont permis.